Exposition Guernica au lycée Jean Zay

Lundi 11 Décembre 2017

Les Premières GA célèbrent le 80ème anniversaire de Guernica

 

André Malraux, écrivain dans les Brigades internationales et grand esthète, présente un art mural dynamique : « Nous donnons les murs aux peintres... les murs nus. Allez hop ! Dessinez, peignez ! Ceux qui vont passer là devant auront besoin que vous leur parliez ».

Les deux fresques élaborées par les 1ères GA1 et GA2, exposées dès le 11 décembre, au-dessus de la Maison des Lycéens, sont une éloquente mise en pratique des propos du sculpteur de L'Espoir.

 

La guide, pédagogique bienveillante et résolue, de cette grande aventure artistique est Mme Gennevaux, professeurs d'Arts Appliqués.

Comment traduire picturalement la tragédie de Guernica, un jours de marché, le 26 avril 1937 ?

Pour nourrir l'inspiration de nos artistes néophytes, un roman, L'Enfant de Guernica, et... en ligne de mire, l'immense toile monochrome, Guernica.

Saluons cette grande première vécue dans la simplicité et la bonne humeur ! Des volontaires de 1ère L accompagnées de leur professeur d'Espagnol, Mme Digonnet, présentent à leurs pairs le contexte historique troublé et l'intrigue de ce récit émouvant et puissant.

L'attention du spectateur se porte d'emblée sur l'alternance des noirs, des blancs et du gris, témoins discrets de la révolte du génial Picasso.

Le saviez-vous ?

À la découverte des photos et des unes des journaux relatant le bombardement de cette petite ville basque, le peintre espagnol, réfugié à Paris, depuis le début du siècle, connaît un véritable électrochoc et le transcrit d'une manière toute personnelle dans son tableau.

Terreur face aux escadrilles d'avions, sinistres oiseaux mort, compassion pour ce petit enfant, cramponné à la main de son père, des sentiments communément partagés par tous... à la vue de la fresque. Les avions, eux, sont empruntés à l'Histoire et au récit de Guy Jimenes ; le garçonnet, Emilio, est d'ailleurs, le héros du roman.

« Nous sommes les petits-enfants des vaincus »

Ce slogan, proclamé par un personnage de L'Enfant de Guernica, est emblématique de la seconde œuvre lycéenne, illustrant le devoir de mémoire. La toupie, jouet-fétiche du jeune Emilio, y figure. Source de lumière, l'ampoule contribue à insuffler l'espoir têtu dans un avenir meilleur.

Sans doute lors de ces intenses moments de création, les élèves appliquent les conseils du vieux fabuliste, Jean de La Fontaine.

« Travaillez, prenez de la peine

C'est le fonds qui manque le moins. »

À leur manière, les deux classes de lycéens rejoignent et actualisent le constat percutant de Picasso : « La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements. C'est un instrument de guerre défensive contre l'ennemi ».


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