Les évènements à Jean Zay !

Semaine de la presse : Rencontre avec Christine Berkovicius

Mardi 14 mars 2017

 

La journaliste Christine Berkoviscius a répondu aux questions des élèves de TES avec Mme Surget, professeure d'histoire-géo, préparées en amont avec Mme Leturcq, professeure-documentaliste.

Christine Berkovicius a commencé par décrire son parcours, puis son travail dans plusieurs rédactions. Elle a longuement expliqué les règles déontologiques du journaliste, qui consistent avant tout à vérifier ses sources avant de publier un papier. Ensuite elle a evoqué avec eux la crise de confiance actuelle entre les médias et l'opinion publique, ainsi que le bouleversement du modèle économique de la presse qui doit réagir rapidement à l'arrivée de nouveaux canaux d'informations.

La classe, comme la journaliste, est sortie satisfaite de cet échange. L'une des élèves notamment souhaite se présenter à un concours d'entrée dans une école de journalisme.

Semaine de la presse : Rencontre entre un journaliste de radio Campus et la classe de 1ES3

Lundi 20 mars 2017

 

Julien Weiss journaliste en charge du pédagogique à Radio Campus est venu parler de l'information à la classe de 1ES3 du lycée Jean Zay.

Dans un premier temps, Julien Weiss a proposé aux élèves de regarder la carte de « Reporters sans Frontières » et a souligné les pays où la liberté de la presse était menacée ou inexistante. Il a fait apparaître aux élèves que la France n'était pas bien placée dans de classement établi par RSF, les raisons en sont multiples :

  • Concentration économique des médias
  • Attentat en 2015 contre la rédaction de Charlie Hebdo
  • Volonté du gouvernement français de légiférer sur les sources des journalistes
  • État d'urgence

 Dans un deuxième temps, le journaliste a expliqué aux élèves les différentes étapes de la fabrication d'une information :

  • Accès aux sources par le journaliste
  • Vérification de l'info
  • Rédaction de l'article
  • Relecture par le rédacteur en chef
  • Publication

Le dernier  temps abordé a été les « Fakesnews ». A partir d'exemples trouvés dans la presse ou les réseaux sociaux, Julien Weiss a démonté ces informations, quelques fois farfelues, et donner aux élèves des pistes pour décrypter ces infos.

Un échange positif s'est établi entre le journaliste et les élèves. Grâce à cet échange, à renouveler, on peut espérer que les élèves regardent et échangent les infos avec plus de recul et  de précautions.

 

Marie-Hélène Lafon, une grande dame de la littérature contemporaine

Mercredi 15 Mars 2017

 

Marie-Hélène Lafon, une grande dame de la littérature contemporaine

 

Esquisser un rapide portrait de Marie-Hélène Lafon n’est-ce pas une entreprise  à haut risque ?

Une femme à l'élégance sobre et raffinée, à la voix dense et nette, à la diction quasi précieuse, à l’autorité naturelle,… sans aucun doute.

Ce mercredi 15 mars les élèves de 2nde 5, de 2nde 10 et des lecteurs volontaires de la 2nde 3 rencontrent Marie-Hélène Lafon. La romancière-nouvelliste, souvent primée, est loin d’être une inconnue pour nos lycéens. Avec intelligence, bienveillance et finesse leurs professeurs de Lettres les précèdent sur le chemin. Mme Jolibois sert de guide pour cheminer dans Les derniers Indiens, Mme Bernard accompagne l’exploration de Joseph et, dans le recueil Histoires, Mme Lauquin puise des nouvelles au dénouement ouvert et souvent énigmatique.

D’emblée, les questions des lycéens s’affûtent et des images fortes les empoignent : « le terreau de l’écriture » ou « l’ouverture d’un chantier » Ce sont autant de raccourcis saisissants sur l’écriture, cette activité de « haute solitude », « jubilatoire et grisante », selon les mots mêmes de l’écrivaine, sur la création littéraire, son opacité, son mystère et ses arcanes.

Quel étonnement pour ces lecteurs adolescents de pénétrer à l’invitation de la romancière dans son «atelier de fabrication » et de percer ses « rideaux de fumée ! » Le saviez-vous ? Les personnes de sa connaissance se muent en personnages ; dès lors c’est  une savante,  constante et subtile ré- invention, transposition, transformation… telle une alchimie dont  seule, Marie-Hélène Lafon posséderait le secret.

Désormais chaque auditeur imagine Marie-Hélène Lafon, professeur de Lettres Classiques dans un collège parisien, travaillant « à l’établi », tel un artisan patient, tenace et obstiné,  soucieux du travail bien fait, limant, polissant et rabotant sans cesse le mot et la phrase, ciselant le rythme.

Cette grande « mangeuse de mots » a une passion viscérale pour la langue. Un cœur simple de Flaubert  est un de ses livres culte. Et, devant son auditoire médusé et admiratif, elle en devient récitante authentique. La servante Félicité, sa vie minuscule, vide, stérile en apparence, se déploie, se tisse, maille sur maille.

 Habitée par la littérature et dans une perpétuelle "rumination" intérieure - la longue et lente maturation de la matière textuelle - cette orfèvre de la langue, se défend d'être "une raconteuse d'histoires".

Pour ce magnifique écrivain, « le bon mot est à la juste place ». Gageons que le public lycéen lui sera longtemps reconnaissant de son accompagnement respectueux dans leur découverte tâtonnante de la littérature contemporaine.

Désormais elle s'écrit sous leurs yeux.

 

La semaine des Mathématiques en action !

Lundi 13 mars 2017

 

Une jeune chercheuse transmet sa passion

Dans le cadre de la semaine des Mathématiques, Nathalie Ayi, une jeune chercheuse en mathématiques est venue donner une conférence d'une heure d'Introduction à la Recherche en Mathématiques Appliquées auprès de deux classes de 1ère S.

Après avoir expliqué son domaine de recherche en mettant l'accent sur les notions déjà abordées par les lycéens dans leur programme, elle est revenue sur son parcours scolaire au cours d'une séance de questions-réponses avec les étudiants, afin de les éclairer sur les différents parcours d'études possibles pour arriver à ce type de professions.

Elle leur a ensuite expliqué en quoi consiste le métier de chercheur en Mathématiques et quelles sont les missions attachées à celui-ci.

Cette initiative s'inscrit dans la démarche d'introduire le plus tôt possible les étudiants ayant effectué leurs études dans des filières scientifiques aux carrières possibles.

Intervention de l'ONG IBUKA au lycée

Vendredi 10 Mars 2017

 

Souvenez-vous d’une « saison de machettes » !

« Oui, tous nous sommes tutsi ! »

A l’issue de l’entretien avec les membres d’IBUKA, chacun, élève ou enseignant, fait sienne cette réflexion.

Le vendredi 10 mars, à l’invitation de Mme Blet, professeur d’Histoire Géographie, un couple engagé dans IBUKA, Souviens-toi, ONG fondée en France en avril 2002, pour honorer la mémoire des victimes et aider les rescapés des massacres, témoigne et évoque le génocide des Tutsi au Rwanda.

Tout au long de la journée l’échange, riche et constructif, entre les intervenants et  les élèves se déroule dans quatre classes : la TES3 avec M Tavernier, la 1ES1 en présence de M  Négrier et les 1ES1 et 1S2, conduites par Mme Blet

Parler de ce crime de masse en cours d’histoire est chargé de sens. La démarche s’inscrit pleinement dans le travail de mémoire : plus jamais ça, plus jamais une telle tragédie !

L’auditoire, déjà sensibilisé au sujet par la découverte d’une exposition, installée au- dessus de la M.D.L., se montre attentif et intéressé et fait preuve d’une grande maturité. Les questions pointues et réfléchies forcent l’admiration.

Que retenir de l’exposé à deux voix prononcé avec sobriété et dignité ?

Des chiffres bouleversants : avril-juillet 1994, soit 100 jours, et l’extermination d’un million de personnes au Rwanda,  très majoritairement des Tutsi.

Ce génocide, planifié de longue date, se déploie entre voisins. Le langage en est le vecteur insidieux et pernicieux.

Comment réagiriez-vous si l’on vous traitait de « inyenzi », un cancrelat ou un cafard, en d’autres termes un animal nuisible ?                                                                                                                              

Le rappel de la passivité et de l’indifférence des pays européens, la responsabilité de la France, lors d’opérations tardives et ambiguës, engendrent trouble et interrogations multiples parmi les lycéens.

Et la diversité des jugements pour les coupables de tels crimes a de quoi étonner…

Le tribunal pénal international pour le Rwanda(TPIR) cohabite avec la juridiction française ou belge et les gacaca où la réparation se déroule entre voisins, selon la tradition ancestrale.

« La mémoire d’un génocide est une mémoire paradoxale : plus le temps passe, moins on oublie », le constat de Boubacar Boris Diop, écrivain et journaliste sénégalais, demeure d’actualité.

Alors soyez vigilants ! Développez votre esprit critique !

 

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